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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 21:11

chartres.gif         Les Templiers Architectes

            Maurice Guinguand

4ème de couverture : Savoir, faire et devoir, telle était la trilogie des compagnons. Ils surent la porter au summum de l'expression ésotérique alors que l'Église et son clergé séculier en perdait peu à peu la notion. Compagnons et bâtisseurs ne poursuivirent pas seuls leur queste. Bien au contraire. Ils avaient reçu des moines le ferment d'une nouvelle cosmogonie. Si ceux-ci lâchèrent la ligne opérative pour se rapprocher davantage de la ligne contemplative, l'ordre du Temple, par ses relations permanentes avec les bâtisseurs, et par ses propres loges, sut maintenir et entretenir, même corriger, le besoin ardent de sacralisation du travail et de l'oeuvre.

Compagnons et maîtres faisaient de leur vie un « devoir », ce qui était autant qu'une vocation religieuse, une participation constante vers un but sacré et une obéissance sans limite aux règles universelles.

Se sachant détenteurs d'une vérité que l'Église perdait complètement, ils purent s'exprimer plus librement, dissimulant leur message véritable sans qu'évêques, chanoines ou clercs puissent supposer un seul instant que les monuments dans lesquels ils commentaient les textes sacrés étaient aussi une Bible à lire avec d'autres yeux que ceux de l'anecdote.

Ces bâtisseurs devenaient les véritables Templiers de la pierre, les vrais templiers opératifs, édifiant le temple sous toutes ses formes, afin que par l'expression indestructible qu'ils nous ont laissée, chacun puisse en lui-même bâtir le sien.

ISBN : 2-85199-565-0 – Edition : Henri Veyrier 1991 – Prix : 42,90 € – 242 pages.

Avis : Astrologue, passionné d’astronomie, spécialiste de l’Ordre du Temple, Compagnon du Devoir, chercheur connaissant parfaitement l’Art du Trait, excellent dessinateur, Maurice Guinguand a développé dans ses ouvrages, tout au long de sa vie, de très nombreuses thèses originales, particulièrement sur l’art ancien de la construction des Cathédrales, l’Histoire de l’Homme et la Tradition Primordiale.

Comment regarder la cathédrale ? Comment l’interroger, la « lire » ? Comment interpréter les manifestations insolites qui s'y produisent, les phénomènes lumineux, en particulier ? Comment percer le mystère qui l’enveloppe et comprendre les éléments de la tradition qui les ont engendrées ?

C'est à ces grandes questions que répond ici l’auteur suivant une démarche originale, loin des sentiers battus. Et c'est à une véritable découverte de la grandes cathédrale de Chartres qu'il nous convie. Au terme d'une recherche passionnée, Maurice Guinguand nous tend la clé qui permet de « vivre » cette demeure terrestre et céleste.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 23:18

jesus.gif Simcha Jacobovici & Charles Pellegrino

4ème de couverture : Tout commence avec la découverte fortuite, à Jérusalem, d'une crypte vieille de près de deux mille ans et abritant dix ossuaires. Les archéologues dépêchés sur place se sont contentés de répertorier les artefacts, et ont mis sur le compte de la coïncidence les noms stupéfiants gravés sur les coffrets en pierre. Ils ont eu tort.

Simcha Jacobovici et Charles Pellegrino démontrent qu'il s'agit sans doute du tombeau de jésus, de sa mère Marie, de son épouse Marie Madeleine, et de leur fils judas.

Les auteurs se sont appuyés sur l'expertise de chercheurs mondialement reconnus, confrontant archéologie et théologie, évangiles canoniques et textes apocryphes, analyses statistiques et tests ADN. Leurs conclusions, si dérangeantes soient-elles, apportent un éclairage nouveau sur l'existence de jésus et reconstituent le cheminement des premiers chrétiens.

UNE FORMIDABLE ENQUÊTE. UN DOCUMENT HISTORIQUE, PASSIONNANT ET FORCÉMENT POLÉMIQUE.

Simcha Jacobovici est un documentariste plusieurs fois primé dans des festivals internationaux. Son film Jacques, frère de jésus a fait le tour de la planète.

Le Dr Charles Pellegrino a écrit des essais vendus à des millions d'exemplaires et collabore régulièrement à de prestigieuses revues scientifiques.

Le réalisateur James Cameron est le producteur exécutif du film documentaire qui relate l'enquête entourant le tombeau de Jésus.

ISBN : 978-2-7499-0623-2 – Edition : Michel Lafon 2007 – Prix : 21,95 € – 280 pages.

Avis : La tombe découverte est similaire aux neuf cents autres caveaux du Ier siècle retrouvés dans les environs de Jérusalem. Quant aux noms présumés de la sainte famille : Maryah, Matyah, Yeeshoua bar Yehosef, Yehouda bar Yeshoua et Mariamènou e Mara (ce dernier en grec), ils sont ce qu’il y avait de plus commun dans la région à l’époque. Aussi commun que Pierre, Jean, Marie ou André en France aujourd’hui. A l’instar de Dan Brown, les auteurs nous entraînent ici dans un « Da Vici Code » de leur cru. James Cameron, le célèbre réalisateur hollywoodien lui-même partisan de l'histoire du Da Vinci Code, s'est là encore associé avec le journaliste pour produire un documentaire sur le sujet. Tourné à la façon d'une série policière, montré comme étant le résultat d'une véritable enquête scientifique, le film a tout pour séduire le plus grand nombre. Il fera le tour de la planète. Cette nouvelle fracassante est une attaque directe contre la foi chrétienne puisqu'il s'agit ni plus ni moins de « prouver » que Jésus Christ n'est pas ressuscité, contrairement à ce que dit la Bible, mais qu'il est bien resté dans la tombe.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:05

philosophe.gif                       Jean Somers

4ème de couverture : Dans une première partie, consacrée à la « généalogie d'une idée », l'auteur examine les antécédents de la création de la Grande Loge de Londres en 1717 et en propose une hypothèse nouvelle d'explication. Dans une deuxième partie, qui traite des « conséquences d'une idée », l'auteur dresse un tableau sans complaisance de la réalité maçonnique et pose des questions dont la réponse appartient largement à tous les francs-maçons, pleinement responsables de l'avenir de leur institution.

Initié le 22 octobre 1963, Jean Somers a été le Vénérable Maître de la Loge des « Amis Philanthropes n° 2 alpha » à Bruxelles de 1975 à 1978. Il a ensuite assumé les charges de Second Grand Surveillant et de Grand Trésorier du Grand Orient de Belgique de 1981 à 1987 (dans le monde profane, Jean Somers, criminologue à l'origine, est directeur honoraire à la Commission européenne).

À la demande de Soeurs et de Frères, il livre ici le fruit de libres réflexions maçonniques, souvent critiques, placées sous le signe du libre examen auquel la chose maçonnique ne peut se soustraire. Un contradicteur a qualifié jean Somers de « doctrinaire de la franc-maçonnerie libertaire » Le lecteur jugera si c'était un reproche mérité ou un compliment involontaire.

Edition : Logos 2011 – Prix : 24,50 € – 327 pages.

Avis : Le rêve du philosophe John Locke (1632-1704), précurseur des lumières, s’est-il réalisé ? C’est la question que Jean Somers pose dans cet ouvrage. Dans une première partie l’auteur détaille la mouvance qui régnait à l’époque du philosophe en Hollande et en Angleterre plus précisément à Rotterdam où les persécutés religieux de toutes l’Europe se réfugiaient et que germait l’idée de tolérance. Ensuite il s’applique à analyser, sans complaisance effectivement, comment l’idée a évoluer au fil du temps dans l’institution maçonnique.

Comme le dit Pierre Klees en préface : « Ce livre met en évidence une critique raisonnée de nombreux poncifs énoncés sur l’origine et la nature de la Franc-maçonnerie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Ordre ».

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 14:39

gilles.gif                       Michel Meurger

4ème de couverture : Le 26 octobre 1440, à onze heures du matin, « dans un pré situé au-dessus des ponts de Nantes », était pendu Gilles de Rais, baron de Bretagne et ancien compagnon de Jeanne d’Arc. Son corps, jeté sur un bûcher, était bientôt tiré des flammes pour être enseveli par « quatre ou cinq dame ou demoiselles de grand état  ». Il avait été reconnu coupable d'actes de sodomie sur la personne de « cent, deux cents enfants et plus », d'homicides multiples et d'invocation des démons.

Depuis, les braises du bûcher de Nantes n'ont pas cessé d'alimenter les foyers de l'Interrogation historique. Gilles était-il coupable, et si oui, jusqu'à que, point ? A-t-il été victime d'un complot ? Pour la première fois, un ouvrage surplombe controverses et polémiques et, cessant d’interroger de maigres sources pour tâcher de déterminer qui était le sire de Rais, se concentre sur l'attraction que continue d’exercer à travers les siècles cette figure de grand seigneur méchant homme.

De Georges l’Adventureux à Georges le Transgresseur, de Chastellain à Bataille, du XVe au XXe siècle, à travers une galerie d’écrivains oubliés, Michel Meurger suit pas à pas la constitution d'un grand mythe français.

ISBN : 2-84362-149-6 – Edition : Terre de Brume 2003 – Prix : 18,25 € – 225 pages.

Avis : En lisant cet ouvrage, certaines de nos certitudes posées comme allant de soi se trouvent contestées. Ainsi, on pouvait penser qu’à l’origine des légendes se trouvent des faits historiques qui se déforment par les interprétations que l’on en donne, à mesure que l’on s’éloigne de la source. Or dans le cas de Gilles de Rais, les choses sont plus complexes. On peut éventuellement imaginer, ici aussi, une transformation des faits historique en légende. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous, la notion moderne de « fait » ou « d’information » se veut claire et en rapport avec une « vérité » qui se démarque de la rumeur et de la légende. Quel serait le sens de cette exigence dans un Moyen-Âge où le savoir est aux mains d’une caste, et où l’information et la rumeur se confondent et se propage oralement ? De plus, les méandres de la rumeur et de la mémoire sont difficiles à suivre, ce que pourtant réussit à faire Michel Meurger.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 14:57
oiseaux.gif À la recherche du sens perdu des mots

                       Baudouin Burger

4ème de couverture : Après 33 ans d'enseignement de la littérature, je me méfie toujours du sens obligatoire des mots et, ces dernières années, je me suis tourné tout naturellement vers une langue ancienne qui utilise les procédés de la langue imagée afin d'aider le lecteur à trouver le sens du réel au lieu de le lui dire en l'assommant avec le sens « propre ». Cette langue du Moyen Âge, c'est la langue des oiseaux et il m'est apparu qu'elle reste très moderne puisque je ne suis plus sûr que la mentalité médiévale soit si loin que cela...

La langue des oiseaux, c'est la langue des anciens alchimistes qui l'employaient afin d'exprimer un propos transgressif sans se faire emprisonner ou tuer par les bonnes âmes de l'époque. Avec leur utilisation des jeux de mots, des rébus, des expressions populaires, avec leur emploi des mots dans leur sens étymologique ou leur invention de néologismes, ils s'écartaient à la fois de la norme linguistique et de l'idéologie de ceux qui l'imposaient. Ils montraient un nouveau sens, une nouvelle façon de comprendre la réalité.

À mon tour, j'emploierai dans ce livre leurs procédés d'une langue multiforme pour expliquer ce monde qui me semble avoir plusieurs sens. Le but n'est plus celui de la rigidité du sens, au contraire. La loi de l'analogie est donc remise à l'honneur pour rapprocher des catégories créées artificiellement. La division entre une langue prétendument claire et une langue dite imagée n'a pas lieu d'être. C'est une différence d'emploi et d'interrogations plus que de vérité des mots.

La langue des oiseaux est la langue de la liberté de parole, la langue de l'ouverture d'esprit, la langue d'un ancien dépôt de sagesse. C'est, dans les deux sens du terme, une langue spirituelle.

Spécialisé en littérature québécoise ancienne, 1’auteur a enseigné à l'université, puis au collège Ahuntsic à Montréal. Préoccupé par l'idée qu'il doit y avoir un sens dans ce monde qui paraît n'en avoir aucun, il a cherché des réponses dans divers domaines : d'abord les mathématiques, puis la littérature, avec des traverses dans les arts de la scène et la psychologie. Aujourd'hui, il reste convaincu que c'est le langage qui est la base et le miroir des misères et de la grandeur de l'être humain.

ISBN : 2-89239-334-7 – Edition : Louise Courteau 2010 – Prix : 19,00 € – 218 pages.

Avis : On ne trouvera pas dans cet ouvrage de révélations fracassantes sur les codes utilisés par les anciens, tels que Rabelais par exemple, pour cacher aux profanes leurs réflexions profondes dans les matières que le clergé de l’époque ne pouvait souffrir. Pour cela rien ne vaut les travaux de Fulcanelli ou de Grasset d’Orcet. Le mérite de Baudouin Burger réside dans le fait qu’il ouvre des pistes pour familiariser son lecteur avec l’analogie, l’homophonie et les différentes façons d’utiliser à dessein les mots de la langue française, à laquelle il se tient, alors que les érudits du Moyen-Âge ne se gênait pas pour jongler avec le latin, le grec ou l’hébreux. Néanmoins, ce livre passionnant, attrayant et ludique devrait faire le bonheur de ceux qui aime les jeux de mots.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:15

egypte.gif                  Fernand Schwarz

4ème de couverture : Dans la mentalité de l'Egypte pharaonique, la mort ne mène pas au néant mais au contraire permet l'ascension de l'homme à la seule vie véritable. L’Egypte nous a légué les cartes les plus anciennes sur l'itinéraire de l'âme dans l'au-delà. Les quatre grandes phases du Livre des Morts retracent les métamorphoses de l'âme dans l'au-delà, mais se retrouvent aussi, par analogie, dans le déroulement des rites funéraires, dans la structure des tombeaux et des temples.

Les livres des morts égyptiens n'étaient pas seulement des textes funéraires, c'étaient aussi des textes initiatiques pour les vivants. Cette lecture renouvelée de la sagesse égyptienne devrait féconder et inspirer le présent et le futur de nos sociétés occidentales.

Femand Schwarz est anthropologue. Il étudie depuis plusieurs années les structures mythiques et symboliques des sociétés traditionnelles et modernes. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont La Tradition et les voies de la connaissance hier et aujourd'hui, Les Traditions de l’Amérique ancienne, Egypte, les mystères du sacré.

ISBN : 2-226-03420-X – Edition : Albin Michel 1988 – Prix : 29,99 € – 230 pages.

Avis : Le Livre des Morts renferme 165 chapitres et, de son vivant, chaque Egyptien l'apprenait littéralement par cœur, comme une sorte de catéchisme, afin d'être en mesure de prononcer exactement les formules, de réciter opportunément les prières et d'accomplir les rites voulus après sa mort. C'est pour remédier au manque de mémoire des défunts que l'on plaçait un exemplaire sur papyrus du Livre des Morts sous les bandelettes des momies, tantôt sur le sein, tantôt sur le bras, tantôt entre les jambes, pour qu'il pût être utilisé à tout moment. Ces exemplaires, copiés d'avance et en série par les scribes attachés aux temples, comportaient une partie en blanc destinée à recevoir le nom du défunt. Celui-ci était uniformément désigné sous le nom d'Osiris Un Tel. Parfois, cette lacune n'était point comblée. Par contre les rituels funéraires des puissants et des riches étaient d'une plus noble matière et ornés d'illustrations.

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 16:14

philostrate.gif             Sa vie, ses voyages, ses prodiges

                            Philostrate

4ème de couverture : Apollonius de Tyane était-il un grand initié ou tout simplement l’un de ces philosophes qui, renouant avec l’antique tradition illustrée par les penseurs dits présocratiques et les sophistes du Vème siècle avant J.-C., entreprit de voyager à travers le monde en quête d’une sagesse à communiquer ensuite à autrui ?

L’ouvrage de Philostrate aidera le lecteur à se faire une opinion sur ce personnage qu’on a souvent voulu comparer à Jésus.

ISBN : 2-7107-0551-6 – Edition : Sand 1995 – Prix : 17,00 € – 348 pages.

Avis : Peut-être que la vie d’Apollonius est un roman initiatique ou, plutôt, celui d’un grand initié, bien que cet aspect n’apparaisse pas dans les intentions de Philostrate. Plus sûrement, c’est un roman édifiant. Le héros exalte toutes les vertus antiques, même la chasteté qui, dans l’antiquité n’apparaissait en aucune manière comme une vertu ; c’est la une invention du christianisme dont la vertu est, pour le moins, discutable. Sous cet aspect, Apollonius est bien un homme d’un temps marqué par un retour vers un rigorisme dont le christianisme s’est fait le champion le plus virulent. Il a la prétention de réinstaller la morale partout où il passe : à Olympie, à Sparte, à Athène, au point d’en être irritant.

Bien qu’on le dise Athénien, Philostrate était né dans l’île de Lesbos vers 170 de notre ère. Il a enseigné à Athènes et on lui attribue couramment : les Vies des sophistes en deux livres, l'un sur les « sophistes proprement dits » (première et seconde sophistique) et l'autre sur les « philosophes qui ont été considérés comme des sophistes » ; Sur la gymnastique et parfois les Héroïques.

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 13:00

alienor.gif                      Amaury Chauou

4ème de couverture : Louée par les troubadours mais critiquée par les clercs, délaissée par son époux mais écoutée de toutes les cours royales, Aliénor d’Aquitaine a arpenté l’Occident, et même la terre sainte, durant trois quarts de siècle.

Cette activité a scellé en partie le destin politique de la France du Moyen-Âge. En effet, reine d’un espace politique étendu des confins de l’Ecosse aux contreforts des Pyrénées en vertu de son union avec Henri II Plantagenet, Aliénor a été mêlée de près aux affaires de la France de l’Ouest, qui en a gardé certains souvenirs.

En outre, le mode de vie de cette princesse de pays d’oc devenue reine et duchesse de part et d’autre de la Manche n’a pas été sans liens avec la civilisation courtoise du XIIème siècle, dont la France a été le jardin.

C’est d’une vraie saga que nous parlent les pierres et les paysages encore visibles de la France d’Aliénor, qu’il n’appartient qu’à nous de redécouvrir

ISBN : 2-7373-3363-7 – Edition : Ouest-France 2005 – Prix : 15,90 € – 125 pages.

Avis : Il n’y a pas de doute pour qu’on trouve en librairie une biographie très détaillée de cette reine extraordinaire rédigée par un historien de renom. La présente plaquette s’adresse plus spécialement au lecteur pressé de découvrir des informations générales sur le personnage. Le titre ne prête d’ailleurs pas à l’équivoque « Sur les pas… » Il s’agit donc bien de voyager en Aquitaine au XIIème siècle. D’y découvrir des lieux et des monuments qui rappellent leur bienfaitrice. Une invitation au voyage en quelque sorte.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 11:39

runes.gif                      Zoltán Szabó

4ème de couverture : Gravés dans le bois ou la pierre, les runes sont beaucoup plus que les caractères d’un alphabet. Nos ancêtres du centre et du nord de l’Europe avaient découvert, il y a plus de 2000 ans, qu’ils possédaient un pouvoir de divination et des vertus magiques.

Les runes donnent des avis bénéfiques. Dans cet ouvrage, Zoltán Szabó parvient à opérer la synthèse parfaite entre l’oracle – comme message de vie et comme outil de décision – et la représentation vivante des symboles.

Ainsi la symbolique archétypale des runes présente dans la conscience collective de l’Europe centrale nous est-elle révélée. Yggdrasel, le chêne universel, le géant Mimir et les trois Nornes à l’orée du puits d’Urd, Freyr, le roi des cerfs, et Odin, le dieu des runes, profondément enfouis dans nos rêves, ressuscitent grâce à la magie évocatrice de l’auteur.

Ensuite, en nous appuyant sur la présentation des inscriptions runiques, nous pouvons immédiatement interroger l’oracle et nous familiariser avec les secrets des dix-huit runes. Un commentaire attrayant nous enseigne à déchiffrer les signaux indicateurs, à les traduire en langage concret dans notre vie tous les jours.

ISBN : 2-7107-0364-5 – Edition : Sand 1986 – Prix : 13,00 € – 258 pages.

Avis : Outre l’aspect divinatoire et magique qui ne représente qu’une partie de l’œuvre qui n’intéressera évidemment pas tout le monde, on y trouve une partie symbolique. Chacune des dix-huit runes est analysée par l’auteur et placée dans le contexte qui lui est propre. On découvre ainsi au travers du FUDARK toute la mythologie nordique qui nous est bien plus abordable que celle des pays méditerranéens. Encore une fois, l’assertion « Ex oriente lux » est mise à mal et l’Edda ici encore s’oppose à la bible. Enfin l‘auteur nous quitte finalement sur ces deux questions : « Sais-tu graver ? Sais-tu interpréter ?

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 13:45

monde.gif                     Jonathan Black

4ème de couverture : Pour la première fois, un livre aborde les grands moments de l'histoire du monde du point de vue des sociétés secrètes et offre ainsi un incroyable voyage à travers notre histoire spirituelle et mythologique.

Pour Jonathan Black, cette histoire, réservée aux initiés, révèle les lois mystérieuses qui sous-tendent la vie, une histoire qui sera préservée et développée pendant des siècles dans ces sociétés, disséminées un peu partout dans le monde, aussi bien en Occident qu'en Orient.

Les grands événements de l'histoire, de la genèse à nos jours, et certaines expériences humaines inexpliquées du point de vue conventionnel reçoivent ici une nouvelle interprétation, tout à fait convaincante.

Dans la veine du Pendule de Foucault et du Matin des magiciens, on croise dans ce livre des personnages historiques célèbres qui conspirent avec des êtres désincarnés et autres bêtes fabuleuses, vénèrent le diable, accomplissent des miracles et édictent des prophéties, tout en essayant de contrôler le cours de l'histoire.

L'auteur démontre également que de grands esprits comme Léonard de Vinci, Isaac Newton ou George Washington ont été capables d'accéder à autre état de conscience, une forme d'intelligence surnaturelle, qui leur a conféré des connaissances sur le monde dissimulées à notre conscience quotidienne.

Au moment de tourner la dernière page de ce livre, le lecteur s'apercevra que l'arche de Noé, le Sphinx ou encore La Joconde ne sont que quelques-unes des traces laissées par ces sociétés sur nos monuments et nos églises, dans l'art, la littérature, la musique et les films, le folklore et même les contes préférés de nos enfants.

Jonathan Black est diplômé de philosophie et de théologie et éditeur chez Random House UK. Cet ouvrage est l'aboutissement de vingt années de recherches et d'une rencontre avec un membre influent de sociétés secrètes qui l'a initié aux mystères révélés dans ce livre.

ISBN : 978-2-916-54623-0 – Edition : Florent Massot 2009 – Prix : 21,00 € – 521 pages.

Avis : L’auteur voudrait, dans cet ouvrage, que le lecteur essaye de se représenter ce que cela peut faire de croire exactement l’opposé de ce que notre éducation nous a invités à croire, cela demande une sorte d’altération de notre état de conscience et c’est exactement ce qu’il faut : au cœur de tous les enseignements ésotérique du monde, il est dit qu’une forme d’intelligence supérieure peut-être atteinte dans un état de conscience altéré. La culture occidentale, en particulier, a toujours mis l’accent sur l’importance de cultiver l’imagination en pratiquant la visualisation. Permettre à l’imaginaire de se libérer pour que les images travaillent pour soi.

Evidemment ce livre peut-être lu comme une compilation de croyance absurdes, comme une fantasmagorie épique, ou une cacophonie d’expérience irrationnelles mais certains pourrons éprouver une sorte de sentiment d’harmonie dans ce contre-courant philosophique.

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